mardi 5 août 2014
On a une lecture à méditer qui se teinte de noir en premier et qui devient brillante de clarté dans la seconde partie. Et ça nous ressemble beaucoup ! On peut souvent vivre une grande indignation, un rejet par toutes les pores de notre peau et le lendemain, vivre de grandes joies, marcher comme sur un nuage. Dites le contraire pour voir !!!
Dieu, face à l'infidélité de son peuple, le condamne : "Ainsi parle le Seigneur : Israël, tes fractures sont graves, et tes blessures, malsaines. Il n'y a personne pour intervenir en ta faveur ; pour un ulcère il y a des remèdes, mais pour toi, pas de guérison. Aucun de ceux qui t'aimaient ne se souvient de toi, personne ne te recherche." Tout cela à cause de notre éloignement du Seigneur : "…je t'ai châtié avec rigueur, à cause de tes fautes nombreuses, de tes énormes péchés."
Mais, il y a aussi la miséricorde du Seigneur Dieu. Il voit nos efforts et ceux de son peuple pour revenir vers lui, l'aimer, respecter ses lois, vivre sa parole : "Bien loin de diminuer ses fils, je les multiplierai ; bien loin de les abaisser, je les glorifierai. Ils seront comme autrefois, leur communauté se maintiendra devant moi." C'est notre petit désir de retour, notre velléité de repentance qui faire dire à Dieu : "Vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. Parole du Seigneur."
(Lire le texte en Jr 30, 1-2.12-15.18-22 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 5 août 2014)
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