FOURBERIE MEURTRIÈRE

lundi 16 juin 2014

On est presque étonnés de lire dans l'Écriture Sainte, dans la Bible, des histoires comme celle de Naboth. Le roi Acab désire la vigne bien entretenue de Naboth. Jézabel, la femme du roi, s'en mêle et  devant les refus répétés du propriétaire, elle dit à son époux : "Est-ce que tu es le roi d'Israël, oui ou non ? Lève-toi, mange, et retrouve ta bonne humeur : moi, je vais te donner la vigne de Naboth." Et l'histoire se répète, comme avec David (Urie et sa femme), Naboth est condamné et lapidé. "Naboth a maudit Dieu et le roi.  On fit sortir Naboth de la ville, on le lapida, et il mourut".

En quoi ça me regarde aujourd'hui ? Jamais je n'use de tels stratagèmes pour arriver à mes fins ! Le mensonge, le meurtre… ???

Effectivement, nos vies au 21e siècle semblent bien droites face à tous ces désordres de l'Ancien Testament, des rois de cette époque. Mais il faut se référer aux homélies et aux discours de François, le Pape de Rome, pour comprendre que nous utilisons des armes aussi cruelles et meurtrières : médisances, calomnies, commérages… Il insiste surtout sur cette dernière forme… on dit que… on laisse supposer que… je pense que… je ne devrais pas te le dire mais… si tu savais ce que je sais… et en parlant ainsi, on mine des réputations, des vies, on tue.

Pourquoi ne pas m'arrêter ici et étudier la dernière heure écoulée… combien de fois ai-je fait des commérages ???
(Lire le texte en 1R 21, 1-16 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 16 juin 2014)

dessin de Walenta, Pologne





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