jeudi 3 avril 2014
Notre nature humaine a trop souvent tendance à revenir à ses anciennes amours. Ce qu'on a délaissé, les bonnes résolutions d'un régime amaigrissant, les choix de pratique sportive pour la santé… ça s'oublie bien trop vite. Ainsi pour le peuple hébreu qui attend dans le désert du Sinaï.
"Va, descends, ton peuple s'est perverti, lui que tu as fait monter du pays d'Égypte (…) Ils se sont fabriqué un veau en métal fondu. Ils se sont prosternés devant lui". Et comme nous, lorsque nous voyons des erreurs commises, des oublis volontaires, nous ne sommes pas fiers (fières), nous nous fâchons : "Je vois que ce peuple est un peuple à la tête dure. Maintenant, laisse-moi faire ; ma COLÈRE va s'enflammer contre eux et je vais les engloutir ! Mais, de toi, je ferai une grande nation." Mais Moïse comprend le peuple, il a vécu lui aussi dans les bienfaits de l'Égypte… et ça ne ressemble pas au désert ! "Moïse APAISA LE VISAGE du Seigneur son Dieu. (…) Reviens de l'ardeur de ta colère, renonce au mal que tu veux faire à ton peuple." Ce qui calme la colère de Dieu, c'est le récit des manifestations de tendresse que Dieu a accomplies pour son peuple.
Ainsi pour nous. La vue, le récit, la reconnaissance des manifestations amoureuses de Dieu dans nos vies devraient nous servir à revenir vers lui, à APAISER SA COLÈRE, afin de continuer la route du Carême avec lui.
(Lire le texte en Ex 32, 7-14 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 3 avril 2014)
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