samedi 28 décembre 2013
Il y a parfois dans notre société des habitudes de faussetés, de mensonges, de demi-vérités qui dénaturent nos relations les unEs avec les autres. Si on ne fait plus confiance totale, comment vivre alors ? La fête d'aujourd'hui rappelle cela doublement : les saints innocents.
Hérode, hypocrite, cherche à savoir où est né Jésus et il demande aux Rois de revenir lui dire l'endroit. Mais quand ils ne reviennent pas, "Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages" nous dit l'Évangile de Matthieu.
Saint Jean, dans la première lecture nous fait voir comment nous nous cachons la vérité à nous-mêmes, comment nous nous cachons de la vérité : "Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous n'agissons pas selon la vérité." "Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n'est pas en nous". "Si nous disons que nous ne sommes pas pécheurs, nous faisons de lui un menteur et sa parole n'est pas en nous".
Dieu est amour, Dieu est miséricorde, voilà ce que proclame Jean, dans ses Lettres et dans son Évangile… alors, "Mes petits enfants, je vous écris pour que vous évitiez le péché. Mais, si l'un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste".
Et je prie pour les enfants oubliés, déportés, maltraités, ceux qui n'ont plus d'enface...
(Lire le texte en 1 Jn 1, 5-10 ; 2, 1-2 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 28 décembre 2013)
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