OÙ DONC, SEIGNEUR ?

vendredi 15 novembre 2013

Hier, j'entendais deux personnes parler et elles se disaient combien le temps, les jours, les mois, les années passent vite. Souvent cela tient au fait que nous sommes bousculéEs par notre travail qui ne cesse de nous demander des fruits. Le stress au travail est la maladie moderne.

Mais ces jours qui s'envolent comme les feuilles d'automne sont aussi un signe que nous avançons un pas de plus vers une fin, vers le Royaume que nous cherchons à bâtir avec le Seigneur. Jésus compare cela à des situations du premier Contrat : Noé, sa famille et le déluge, Loth et Sodome. Et il nous dit que cela arrivera aussi pour nous, un peu à l'improviste… pensons au dernier cataclysme aux Philippines : "Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l'une sera prise, l'autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l'une sera prise, l'autre laissée." Et on se rappelle des expériences personnelles d'accident, d'aventures désagréables… Pourquoi m'en suis-je sortiE indemne ? Moi et pas l'autre ? Pourquoi ai-je été blesséE et l'autre non ? Effet du hasard… être là au mauvais moment, dit-on souvent ? Jésus nous appelle à dépasser le fatalisme pour y voir un signe de sa venue, de la construction de son Royaume : "… il en sera de même le jour où le Fils de l'homme se révélera."

Voilà comment je vivrai ce vendredi, milieu du mois de novembre, en voyant dans tout ce qui survient dans ma vie (bon ou désagréable)… les blocus de la circulation, les pannes du métro, les objets oubliés, les absences de mon personnel… comme des éléments qui servent à faire avancer le Royaume.

(Lire le texte en Lc 17, 26-35.37 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 15 novembre 2013)





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