dimanche 27 octobre 2013
Qui ne se souvient pas des Fables de La Fontaine ? Longtemps, on devait en apprendre quelques-unes par cœur durant notre cours secondaire. Un moyen de développer la mémoire ou une manière d'apprendre à bien composer ? Car ce sont des pièces magistrales mêmes souvent très courtes. L'évangile de ce dimanche nous conduit à une histoire bien semblable à celle de La besace de La Fontaine ou à celle des Deux besaces d'Ésope.
Mon moi est immense et beau. Je suis sans défauts, sans erreurs ; j'aime bien dire : "Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères…" Et quand je regarde l'autre, je le pointe du doigt, je l'abaisse… oubliant que seuls deux doigts de ma main sont dirigés vers l'autre et trois vers moi !
Aujourd'hui, j'essaie de me comparer à Dieu plutôt qu'à mon voisin, ma voisine. Lui, Dieu est le Plus-que-parfait, moi je resterai toujours l'Imparfait(E). Je l'accepte et je le mets en pratique en répétant : "Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !"
(Lire le texte en Lc 18, 9-14 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 27 octobre 2013, 30e dimanche T.O. année C)
(Fable LA BESACE (LA FONTAINE) : http://www.jdlf.com/lesfables/livrei/labesace)
(Fable LES DEUX BESACES (ÉSOPE) http://fable.wikidot.com/les-deux-besaces)
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