UNE FAƇADE

vendredi 11 octobre 2013

Qui de nous n'a pas, un jour ou l'autre, utilisé la façade ? On vit un problème et on tente de le cacher. On expérimente un questionnement et on agit comme si on savait tout. On ressent une grande joie et on la cache bien souvent timidement. On endure de grandes douleurs et ça ne paraît pas. Le jeu de la façade !

Jésus nous en parle par sa vie. Alors qu'il accomplit des guérisons, qu'il fait le bien, on dit : "C'est par Béelzéboul, le chef des démons, qu'il expulse les démons." Et on lui demande des signes venant du ciel… comme s'il agissait par façade !!! Mais Jésus réplique que Satan ne peut agir contre lui-même. Il continue en expliquant qu'une fois mis à la porte d'une maison, d'une personne, Satan revient ; "il se dit : Je vais retourner dans ma maison, d'où je suis sorti. En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée". Il voit la façade de cette personne, il revient et "Ainsi, l'état de cet homme est pire à la fin qu'au début".

N'entrons pas dans ce jeu de façade. Ça nous guette trop facilement… on disait autrefois, … des airs de sainte nitouche… la tête à midi moins cinq… Il faut faire vrai et vivre vrai, affronter les problèmes, bâtir une maison solide, pas seulement la façade.

Devenons, comme Jésus, transparentEs de vérité. On peut ainsi espérer retrouver la Vie, celle même de Jésus.

(Lire le texte en Lc 11, 15-26 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 11 octobre 2013)



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