SUR LE FAIT

lundi 9 septembre 2013

Ça ne devait pas être très amusant pour Jésus de vivre traqué par les pharisiens, les scribes et les autres groupes religieux chargés du respect de la Loi. On dirait qu'ils ne font que cela, suivre Jésus et l'épier. Mais Jésus est venu, envoyé du Père, pour renouer les liens d'amitié avec Dieu, permettre ainsi aux humains de s'aimer, de s'entraider, de poser des gestes de tendresse, de pardon…

À la synagogue, "Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser". Jésus sait bien ce qu'ils attendent… ils veulent le voir guérir cet homme. Il le fait : "Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? De sauver une vie, ou de la perdre ? Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l'homme : Étends ta main. Il le fit, et sa main redevint normale."

Et si cela nous arrivait, à nous aussi, un jour, d'être prisE SUR LE FAIT de faire du bien ? Au-delà des divisions suscitées par cette guérison, regardons le bien que nous devons accomplir chaque jour. Rien dans notre religion  ne nous empêche de sourire, de dire une bonne parole, d'aider, d'aimer, de poser un geste d'amour, de tendresse… Allons, commençons aujourd'hui même.

(Lire le texte en Lc 6, 6-11 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 9 sept. 2013)



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