samedi 27 juillet 2013
Les paraboles de Jésus rejoignent notre imaginaire terrien. Ici, c'est un bon fermier qui ensemence ses champs mais un ennemi ajoute des graines de méchanceté. Si les employés, dès la première croissance, suggèrent d'enlever l'herbe mauvaise, le patron demande d'attendre la moisson. SAGESSE.
En effet, on comprend que ces plantes fragiles, facilement confondues, pourraient souffrir d'un sarclage trop rapide, alors qu'à la maturité "Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier".
Le serviteur de Jésus n'est pas retiré du monde, il croît au milieu de toutes sortes de plantes, des bonnes et des mauvaises. Il semblerait facile de commencer l'élagage dès que l'on aperçoit une plante qui ne dispose pas des valeurs évangéliques… Jésus nous dit d'attendre, "Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson". Le Maître sait bien ce qu'il fait… "(…) de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps". Il sait nos fragilités, notre facilité à trouver des chemins détournés, notre tendance à nous cacher pour bien faire… Il sait que notre croissance a besoin de côtoyer l'ivraie afin de fortifier nos racines ; il apportera les sucs nécessaires pour vivre côte à côte sans nous laisser manger, dévorer par le mal ; il deviendra SAGESSE pour nous en apprenant de sa propre expérience.
Comme le dit le cantique dans le Premier Testament : "Seigneur, donne-moi la SAGESSE assise près de toi.(Sagesse 9,4)"
(Lire le texte en Mt 13, 24-30 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 27 juillet 2013)
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