mardi 16 avril 2013
On est devenu matérialiste pas à peu près. Les longues élucubrations philosophiques, les interminables exposés abstraits nous fatiguent, du moins la plupart d'entre nous. On dit souvent à une personne qui nous raconte des faits : "Va à l'essentiel". Pour les contemporains de Jésus, il en était de même et peut être davantage car ces personnes se battaient, au jour le jour, pour conquérir leur quotidien, les nécessités de la vie. "Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ?" Dieu sait s'ils en avaient vu des signes. Jésus leur parle alors du pain de vie, un pain qui sera là toujours, un pain qui donne la vie au monde. La réaction est subite : "Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours." Et Jésus, leur rappelle, nous rappelle, qu'il est le Pain de la Vie.
Cela se passait, il y a bien des années, bien des siècles. Le message se poursuit par l'Église et par nous qui témoignons de vouloir aller chercher ce pain, de vouloir aller boire à la source de la Vie pour apaiser notre faim, nos faims, pour étancher notre soif, nos soifs.
Aujourd'hui, je dis à Jésus qu'il est pour moi LE PAIN DE LA VIE… et j'agis en conséquence, je vais le voir, l'entendre me parler, partager son repas.
(Lire le texte en Jn 6, 30-35 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 16 avril 2013)
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