lundi de Pâques, 1er avril 2013
Il y a des choses qu'on ne peut pas contrôler, et la peur en est une. Quand on a peur, on a peur pour de vrai ! Tout ce qu'on nous dit tentera de calmer notre crainte, nos appréhensions… c'est quasiment peine perdue. Pensons à ces femmes qui vont au tombeau de grand matin après le sabbat. L'ange leur a dit que Jésus n'était plus là et elles s'en vont. Jésus est sur leur route, elles ont peur de ce fantôme, qui les laisse le toucher et leur parle : "Alors Jésus leur dit : Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront."
Nos vies sont privées, rapetissées par nos peurs. Quant à notre engagement chrétien !!! Il suinte le respect humain, la crainte de gêner ceux et celles qui ne partagent pas notre foi. On vit dans les "accommodements raisonnables"… Ils, elles s'affichent ouvertement, mais nous ? On se terre.
La présence de Jésus ressuscité, parmi nous, devrait nous faire relever le menton ; sa marche à nos côtés, son apparition, sa parole devraient allonger notre sourire. Il pourrait alors nous répéter, oui, c'est en cela qu'ils me verront. ALLELUIA !
(Lire le texte en Mt 28, 8-15 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 1er avril 2013)
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