IL EST REVENU À LA VIE

samedi 2 mars 2013

 

On se souvient encore de la parabole du fils prodigue ; elle nous a tous et toutes marquéEs. De plus en plus l'Église l'utilise dans les célébrations pénitentielles avec des buts évidents de retour au Père. Ce matin, je regarderai le Père et non son fils ingrat. Il nous choque tant ce fils ! Oser revenir à la maison après tout ce qu'il a fait ! Mais le Père, je le trouve sympathique, je le trouve paternel.

On lit : "Comme il était encore loin, son père l'aperçut", et cela laisse à penser que le père allait souvent regarder, attendre, espérer… De loin, il l'aperçut. "Il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers". Une joie débordante du Père qui vient de revoir son fils. "Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et IL EST REVENU À LA VIE". La folie de la joie, l'exubérance des retrouvailles, l'explosion des manifestations. Et on a festoyé. Un père qui essaie d'expliquer à son autre fils, plus familial celui-là, pourquoi on fête. "Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et IL EST REVENU À LA VIE".

Que ce soit aujourd'hui la joie que je procure au Père, revenir vers lui, lui dire que je l'ai délaissé, que je ne l'ai pas assez aimé lui préférant une vie de désordre, lui disant : "Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi." Surtout, me laisser aimer par mon Père.

(Lire le texte en Lc 15, 1-3.11-32 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 2 mars 2013)





fin article - 2160 affichages depuis le 2 Mar 2013