mardi 26 février 2013
Plusieurs fois on entend Jésus nous parler d'UN SEUL. Ici, il nous le dira trois fois : un seul enseignant, un seul Père, un seul maître. C'est un peu notre prudence qui nous fait doubler les achats de certains objets… au cas où !!! Mais cette prudence nous fait-elle oublier la Providence qui prend soin de nous ? Lorsque Jésus nous parle d'un seul enseignant, il désire nous indiquer que nous sommes égaux, "vous êtes tous frères". Quand il dit que nous avons un seul Père, il nous place alors dans la lignée divine car notre vie terrestre est finie, avec Lui, Jésus, nous sommes aimés du Père du Ciel. Enfin, quand il nous enseigne qu'il n'y a qu'un seul maître, c'est une façon de nous rappeler que nous devons rester ce que nous sommes, nous ne sommes pas meilleurs, plus haut, plus importants que le voisin, la voisine.
Ce temps de Carême qui a débuté par un geste d'humilité, de simplicité, l'imposition des Cendres, est une occasion de reprendre notre place. On a des talents, des dons reconnus par nous et par les autres sans nous enfler d'orgueil, de puissance. C'est un peu une partie du message d'aujourd'hui. Si je dois vivre le UN SEUL, je dois apprendre à rester moi-même devant Dieu.
(Lire le texte en Mt 23, 1-12 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 26 février 2013)
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