samedi 2 février 2013
Toutes les religions en ont ; et nous-mêmes, nous fixons dans nos vies, des gestes rituels qui jalonnent nos journées. Pensons seulement à notre rite du lever, du petit déjeuner… Dans la religion juive, il y a aussi ce rite de la PURIFICATION alors "les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur". Et ils ont offert la prime des pauvres. Cette fête du don est visitée par deux personnes très vieilles : Syméon et Anne. Si l'un avertit Marie des douleurs qui l'attendent, l'autre louange le bébé et sa mission à venir.
Que faut-il puiser dans cette cérémonie rituelle pour ma prière de ce jour ? Jésus, Fils de Dieu, Verbe du Père, n'avait pas besoin de cette rédemption… il était déjà en Dieu, il était déjà Dieu. Mais il a accompli la Loi avec ses parents Marie et Joseph. On aurait nous aussi parfois le "goût" de sauter l'une ou l'autre pratique rituelle de notre Église : messe, sacrements, parcours de foi… Et si Jésus nous attendait là alors que nous serons absentE ? Ma deuxième prière est celle des deux vieillards, ils écoutent l'Esprit qui parle en eux : "Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple", "Elle (ANNE) ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière." C'est ce même Esprit (reçu au Baptême, affermi dans la Confirmation) qui continue son œuvre en moi. Il est là pour me conseiller, me faire dire la bonne Parole, me faire lire le bon passage de l'Évangile, me conduire aux rites de mon Église, me faire comprendre ma foi ! Et moi, je suis là ?
(Lire le texte en Lc 2, 22-40 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 2 fév. 2013)
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