mercredi 30 janvier 2013
Deux ou trois petites vérités d'abord. On sait, par intuition, que le type de terrain aide beaucoup à la croissance d'une plante, pensons aux arbres fruitiers, aux différentes essences d'arbres ; on sait aussi que selon ce type de terre la récolte sera plus ou moins grande (trente, soixante, cent pour un). On sait encore que le soin apporté (engrais, sarclage…) ajoute à la productivité. Enfin ! je n'ai pas le pouce vert mais il y a des évidences.
Le message apporté par Jésus, dans cette parabole du semeur nous semble bien évident, lui aussi. Notre terrain, notre accueil de la semence (la Parole de Dieu) est bien variable… et ce, dans la même journée. Bord de route, terrain pierreux, ronces et bonne terre jalonnent notre quotidien. On se ferme à la Parole, on l'accueille parmi tant d'autres paroles, on la met au milieu de propos contraires ou bien on l'écoute. Mériterons-nous ces reproches de Jésus : "Ils pourront bien regarder de tous leurs yeux, mais ils ne verront pas ; ils pourront bien écouter de toutes leurs oreilles, mais ils ne comprendront pas"? Si Jésus revenait parmi nous il prendrait des images des nouvelles en continue, des médias sociaux, des ordis et autres portables, des téléphones etc… pour nous rappeler qu'il parle encore mais où est mon écoute ? où est la terre d'accueil de cette Parole ? "Ceux-là entendent la Parole, ils l'accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent pour un".
(Lire le texte en Mc 4, 1-20 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 30 janvier 2013)
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