DES CHIFFRES

mardi 8 janvier 2013

Il y a dans l'Évangile de nombreuses précisions numériques surtout quand on traite de la multiplication des pains. Pourquoi ? Cela permet souvent de mettre en opposition la grande quantité de personnes à nourrir, la grandeur des "restes" et la petitesse des moyens de départ. En quoi ces données numériques peuvent m'aider à prier ?

D'abord à prendre conscience de la grandeur de Celui que je vais rencontrer, il est débordant de générosité, d'attentions, de largesses. "Tous mangèrent à leur faim. Et l'on ramassa douze paniers pleins de morceaux de pain et de poisson. Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes".

Auparavant, on les avait fait asseoir "en rond par groupes de cent et de cinquante"  personnes. Dieu que je rencontre n'a pas besoin de calculette pour comptabiliser ses gestes de bonté… il donne ! Un deuxième aspect, c'est la petitesse du point de départ : moi et mes faibles ressources. "Jésus leur demande : Combien avez-vous de pains ? Allez voir. S'étant informés, ils lui disent : Cinq, et deux poissons". Prier c'est apporter, devant le Seigneur, ce que je suis même si cela me paraît bien peu. Ma grande théologie, ma licence en littérature, mon doctorat en philosophie m'aideront à lui parler mais il aime bien avoir devant Lui, le cœur simple d'un enfant qui lui dira "ABBA". Devant la grandeur de cette multiplication des pains, j'apporterai aujourd'hui, à Jésus, la pauvreté de mon cœur filial.

(Lire le texte en Mc 6, 34-44 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 8 janvier 2013)





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