lundi 3 décembre 2012
La frénésie du temps des Fêtes nous gagne toutes et tous. On ne peut pas rester insensibles aux décorations, aux publicités, aux rencontres à planifier… Jésus va à Capharnaüm, un centurion l'accoste au sujet de son serviteur malade. Jésus lui dit : "Je vais aller le guérir." Et le centurion lui donne une double réponse d'humilité, de simplicité. La première : "Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri." La seconde : "J'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : 'Va', et il va, à un autre : 'Viens', et il vient, et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait." Devant la maladie, il ne peut plus rien.
Pour accueillir Jésus à Noël, le laisser s'incarner en nous, il faut, comme Marie, dire notre simplicité, notre humilité. Je ne suis pas digne. Quand on fait le paon, quand on se pavane, quand on fait tourner la roue toujours vers nous, on oublie le centre qui est Jésus. Prenons le temps aujourd'hui, de répéter cette demande du centurion… "Je ne suis pas digne…"
(Lire le texte en Mt 8, 5-11 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 3 décembre 2012)
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