vendredi 17 août 2012
L'été, c'est connu, c'est la saison des mariages… le beau temps, les vacances, l'organisation de la réception… tout se coordonne pour que cela soit beau et mémorable. Il y a près de chez moi, une église ancestrale et les samedis de l'été alignent toutes sortes de limousines (longues, courtes, vieilles autos reguimpées, enrubannées, rutilantes). Parfois 3-4 de suite… puis c'est le calme hivernal. Mariages religieux ! et de plus en plus des mariages civils, quand ce ne sont pas des "unions de fait"… on vit ensemble. Jésus répond aux questions des Pharisiens sur l'indissolubilité du mariage… Un mot bien galvaudé de nos jours. À l'ère du jetable, du temporaire, de l'instantané, la fidélité qui dure, perdure, s'endure semble une chose du passé et pourtant, on voit encore des couples heureux depuis 25, 40, 50, 60 années. Ceux-là s'aiment vraiment. Et Jésus continue son enseignement en disant : "Ce n'est pas tout le monde qui peut comprendre cette parole, mais ceux à qui Dieu l'a révélée.
Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du Royaume des cieux. Celui qui peut comprendre, qu'il comprenne !" Devant la grandeur du mariage, devant le choix mystérieux du célibat consacré, je me tais. Je demande à Dieu, à Jésus de me faire aimer et comprendre.
(Lire le texte en Mt 19, 3-12 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 17 août 2012)
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