mardi 29 mai 2012
On oublie, parfois volontairement, quelques mots ou expressions dans nos rapports, dans nos compte-rendus d'événements, dans nos relations des faits survenus. De fait, on aime s'arranger pour que notre avantage soit manifeste. Jésus, lui, nous demande d'être plus vraiEs. Hier, il nous a fait rencontrer le jeune homme qui avait obéi à la Loi mais ce garçon n'était pas disposé à le suivre, à quitter ses biens. Jésus revient avec la même idée nous demandant de quitter, de laisser des liens (une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre) et cela dans un but précis "à cause de moi et de l'Évangile". Souvent on laisse de côté le mot ÉVANGILE… Mais ce détachement nous apportera bien plus que la valeur même des objets… le disciple de Jésus reçoit "en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle". Nous oublions, nous omettons, nous taisons, nous annulons trop souvent que ce détachement nous apportera, en plus du centuple et de la vie éternelle, des PERSÉCUTIONS. Pourquoi trafiquer la Parole de Dieu ?
Seigneur, je veux te suivre, j'ai déjà fait mes choix, donne-moi de te prendre en entier… complètement, totalement, dans la joie et dans la peine, sans oublier de mots, pour ton Évangile.
(Lire le texte en Mc 10, 28-31 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 29 mai 2012)
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