dimanche 18 mars 2012
Quand le procureur romain a voulu s'esquiver devant Jésus, il lui a demandé ce qu'était la vérité. Pourquoi, parce que chacunE de nous a peur de ce mot. Il oblige à faire que paroles et actes se correspondent. On aime contourner, bluffer, imaginer, faire semblant, rêver… C'est notre façade en haut-relief, le paraître… l'être vrai est en bas-relief, il approfondit, il accueille.
Jésus nous demande d'aller vers sa lumière, dans la vérité. Regardons la croix, comme les Hébreux dans le désert ont regardé le serpent d'airain pour se guérir des morsures : "De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle." Il faut s'aligner sur cette démarche de Jésus, y croire, s'engager sur le chemin de croix et ainsi "celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu".
Seigneur Jésus, marcher avec toi quand tu fais des miracles, des guérisons, quand tu nourris des foules, quand la pêche déborde, ça me plaît, ça m'excite, ça m'aide… mais aller avec toi sur le chemin de la passion, de la croix, ça me rebute, ça ne me plaît pas ! Viens m'aider à te suivre partout où tu iras… dans la vérité de ma vie, dans la lumière de tes enseignements.
(Lire le texte en Jn 3, 14-21 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 18 mars 2012)
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