JEÛNER

vendredi 24 février 2012

 

L'Église, il y a bien des années, prescrivait un jeûne strict durant le Carême. Demandez aux plus âgés de vous en parler. Maintenant, les aléas de la vie moderne ont conduit l'Église à adapter sa façon de prescrire le jeûne, car il n'est pas aboli ! De toutes manières, qui d'entre nous ne s'impose pas parfois des régimes pour maigrir, pour calmer son estomac bouleversé, pour guérir une maladie… Jeûner ça existe encore ! Jésus fait appel à des comparaisons de noce et d'époux pour justifier les accommodements qu'il avait consentis à ses apôtres : "Les invités de la noce pourraient-ils donc faire pénitence pendant le temps où l'Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront." Dans notre démarche du Carême, nous devons faire pénitence bien que l'Époux soit déjà et toujours avec nous. Nous devons faire pénitence, jeûner, pour laisser toute la place à l'Époux ; nous avons, dans nos activités, à faire un creux dans notre vie, pour laisser l'Époux venir habiter en nous. Seigneur Jésus, je t'accueille chez moi.

(Lire le texte en Mt 9, 14-15 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 24 février 2012)





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