lundi 20 février 2012
Le Sud fête le carnaval ! On se trémousse de toutes les parties de son corps, on se visite, on mange, on règle ses comptes, on vit dans une joie exubérante, dans un tintamarre indescriptible. L'Évangile de ce jour est vraiment à l'opposé.
Un père a conduit son fils possédé aux apôtres, mais ils n'ont pu chasser le démon. Jésus en perd patience ! "Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi." Puis, Jésus reprend de plus belle devant la demande du papa : "Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! » Jésus reprit : « Pourquoi dire : 'Si tu peux'... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit." Et le père proclame sa foi en la libération de son enfant. Jésus expliquera aux apôtres la raison de leur échec…"Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière."
Seigneur Jésus, en me présentant devant toi, j'apporte aussi les démons qui m'habitent… ceux qui me rendent pleinE de jalousie, ceux qui m'enorgueillissent, ceux qui troublent mon jugement sur les autres, ceux qui me rendent moins charitable, ceux… Comme le papa de l'enfant, je sais que tu peux m'en débarrasser, je le crois avec toute ma force, avec toute ma foi, surtout celle que tu as mise en moi. Je te prie, je t'en prie, viens me délivrer.
(Lire le texte en Mc 9, 14-29 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 20 février 2012)
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