mardi 2 avril 2024
La puissance d'un mot, la couleur d'une parole ! Que d'émotions, que de souvenirs ! Et cela est toujours vrai pour nous ; nous restons accrochées à telle parole, à tel mot.
Cette pauvre Marie Madeline qui va au tombeau, de grand matin, se plaint : "On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé." Elle dit cela à des anges qu'elle ne reconnaît pas. Puis elle le répète à un homme inconnu qu'elle prend pour le jardinier : "Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre." Mais il arrive ce mot prononcé par Jésus avec une réponse tout aussi rapide : "Jésus lui dit alors : Marie ! S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : Rabbouni !" Oh ! tout cela devrait suffire pour ma prière quotidienne. Il y a ce désir de retrouver Jésus, là où on l'a mis. Une recherche active, engageante, dynamique. Et puis, il a cet échange de mots, de noms personnels, d'affection cachée. Jésus se cache ainsi et il me parle avec des mots que j'entends ; pourquoi suis-je aussi indifférentE à sa Parole ?
Et comme toujours, cette présence de Jésus ressuscité demande d'aller le dire aux autres : "Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu." Je ne suis pas dépositaire exclusif-IVE de Jésus, ou seulE propriétaire de sa présence, c'est pour le faire connaître aux autres qu'il vient vivre ce jour avec moi.
(Lire le texte, Jn 20, 11-18, dans aelf.org, 2 avril 2024)fin article - 63 affichages depuis le 2 Apr 2024