jeudi 19 janvier 2012
Notre expérience a ancré dans nos gestes et notre instinct ce qu'on doit faire pour se protéger lors de situations angoissantes, lors d'accidents, lors d'incendies… Instinct de survie ou automatisme ? Ou encore, est-ce là le fruit de sessions ou d'exercices ? Ce qui importe, c'est de se protéger ! Jésus vit cela. Les foules accourent vers lui, surtout à cause des guérisons, probablement aussi pour le voir clouer le bec à ces Pharisiens qui mettent tant de fardeaux sur les épaules du peuple. Jésus voit la foule grossir, "Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher". Et si on prend le temps de lire les quelques lignes qui précèdent ce passage, on a de quoi revoir sa géographie !
Seigneur Jésus, une foule en délire, une foule apeurée, c'est quasiment incontrôlable. Les barrières de protection, les blocs de ciment, les clôtures, rien ne résiste. Mais toi, tu t'es protégé, sachant que ta mission devait continuer. Enseigne-moi cette sage prudence, cette saine protection, ce retrait pour le repos afin de toujours mieux servir. Par-delà mes craintes, mes appréhensions, mes hésitations à agir, reste toujours pour moi, celui qui est mon bouclier, mon protecteur, mon rempart, ma retraite, comme le disent les Psaumes.
(Lire le texte en Mc 3, 7-12 ou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 19 janvier 2012)
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