SAGESSE

lundi 7 novembre 2011

 

La Sagesse dont on nous parle, aujourd'hui, n'a rien à voir avec ce que nos parents ou éducateurs disaient de nous dans notre prime enfance : "C'est un enfant sage." La Sagesse est celle qui vient de Dieu même, elle nous est donnée par lui. La lecture de ce livre apporte une quantité de conseils pour nous aider à bien mesurer nos actes : "Aimez la justice, vous qui gouvernez la terre, ayez sur le Seigneur des pensées droites, cherchez-le avec un cœur simple, car il se laisse trouver par ceux qui ne veulent pas le mettre à l'épreuve, il se manifeste à ceux qui ne refusent pas de croire en lui." Et cela, c'est au début du livre… imaginez le reste !!! De plus, l'auteur emploie le mot Sagesse et le mot Esprit-Saint pour parler des actions générées par cette rencontre entre l'homme et Dieu. Ce qui importe c'est de se laisser envahir, inonder, emplir par la Sagesse : "La Sagesse est un esprit qui aime les hommes, mais elle ne laissera pas le blasphémateur impuni pour ses paroles ; car Dieu scrute ses reins, avec clairvoyance il observe son cœur, il écoute les propos de sa bouche."

Aujourd'hui, je redis le psaume qui suit comme prière et je laisse la Sagesse venir m'habiter, prendre possession de ma vie, de ma pensée, de mes paroles…

(Lire le texte en Sg 1, 1-7 oou aller à http://www.aelf.org/office-messe, 7 novembre 2011)
JE PRIE avec le psaume Ps 138, 1-2.5a, 3-4, 7-8, 9-10  
  
R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d'éternité.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées,
tu me devances et me poursuis.
   R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d'éternité.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Avant qu'un mot ne parvienne à mes lèvres,
déjà, Seigneur, tu le sais.
   R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d'éternité.
Où donc aller, loin de ton souffle ?
où m'enfuir, loin de ta face ?
Je gravis les cieux : tu es là ;
je descends chez les morts : te voici.
   R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d'éternité.
Je prends les ailes de l'aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.

   R/ Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d'éternité.





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