dimanche de Pâques, 4 avril 2021
On la connaît cette histoire si déconcertante ; ils ont mis un corps dans un tombeau neuf, ils ont roulé une pierre, puis ils sont partis en vitesse car c'était la grande fête de la Pâque. On reviendra terminer les rites funéraires dès que la fête sera terminée.
Mais, comme dans toutes les bonnes histoires à raconter, il y a quelque chose, un mais, qui fait changer le cours de ce qu'on attendait. Marie Madeleine s'en va "au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau." Les Apôtres sont prévenus de la disparition et Pierre et Jean vont vérifier ses paroles. Jean court plus vite… Pierre, le chef, il "arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place." Sa nature si simple ne comprend pas ! Puis c'est Jean qui entre ensuite, "Il vit, et il crut". Cette narration se termine ainsi : "selon l’Écriture, IL FALLAIT que Jésus ressuscite d’entre les morts."
Jésus, je comprends enfin ce "IL FALLAIT" ; si ce n'était pas vrai que tu es là vivant, parmi eux, parmi nous, à quoi ça me servirait de te parler ce matin de PÂQUES 2021 ? Comme Pierre, j'ai parfois du mal à comprendre, je suis lent… ou comme Jean, je vois, je crois ! Mais, tu es là et c'est vrai ; oui, IL FALLAIT que ce soit vrai !
(Lire le texte en Jn 20, 1-9 ou aller à www.aelf.org, 4 avril 2021)fin article - 890 affichages depuis le 4 Apr 2021