mercredi 27 janvier 2021
On nous a habituéEs au rendement. Il faut que ça rapporte, que le moindre geste de l'ouvrier serve à la production, que la moindre intervention de la personne-patron facilite le travail productif, que les actionnaires reçoivent une bonne mesure de leurs investissements. La révolution industrielle a facilité le développement de notre société. Mais le semeur ? c'est probablement là que se font les plus grandes pertes ; les bords de chemin, les pierres, les ronces, la bonne terre, chaque terrain produit selon sa nature, trop souvent à perte. Voilà le message de la parabole d'aujourd'hui : "Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer."
On la connaît cette histoire : le bord du chemin fait écraser le grain ou le laisse sécher ; la pierre, à cause de l'ombre et du peu de terre, facilite une petite croissance vite brûlée ; les ronces, elles acceptent ce bon grain mais l'étouffent par leur nature envahissante ; reste la bonne terre qui produira grâce à toutes les bonnes conditions. Et Jésus devra expliquer cette parabole à ces gens agriculteurs en grande majorité. On aura compris, avec les personnes présentes, que sa Parole arrive en nous dans des terrains divers. Un sol où elle passe vite emportée par bien d'autres pas, repoussée sur la chaussée ; un terrain parsemé d'autres paroles qui la voient grandir mais se flétrir, sans fondements terreux ; un terrain ou sa Parole, vite entourée, meurt étouffée par tant d'autres ; mais aussi une terre qui accueille, qui reçoit, qui produit.
Je prie afin de préparer le terrain de ma vie pour qu'il rapporte au Semeur, le Père, toute la récolte qu'il espère. Que sa Parole produise en moi des fruits au centuple.
(Lire le texte en Mc 4, 1-20 ou aller à www.aelf.org, 27 janvier 2021)
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