dimanche 6 décembre 2020
Et Isaïe et Jean le Baptiste nous demandent de travailler comme cantonnier… comme dans la Bonne Chanson "Sur la route de Berthier". Cette personne brisait des cailloux, des tas de cailloux pour mettre sous le passage des roues. Il faut préparer la route au Seigneur.
Il est vrai que, de nos jours, les moyens modernes facilitent le travail des constructeurs de routes, d'autoroutes, mais c'est bien long et achalant. Pensons à tous ces cônes orange, à ces détours, aux signaux… Préparer la route au Seigneur c'est être attentif(TIVE) à l'enseignement de Jean le Baptiste. Un ascète qui vit sobrement, "Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert. (…) Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage". Jean était humble, il savait sa mission depuis sa naissance, par son père Zacharie : "Voici venir derrière moi CELUI QUI EST PLUS FORT QUE MOI ; (…) Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint." Il faut travailler avec lui, en nous, pour rendre belle la route qui accueillera le Seigneur, le Sauveur, le Messie : "Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés."
Voilà mes tas de cailloux à casser, mes péchés, ma façon de vivre largement sans penser aux autres, ma manière d'écraser le plus petit, mon comportement de chef qui sait tout, ma conduite indépendante… "Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers."
(Lire le texte en Mc 1, 1-8 ou aller à www.aelf.org, 2e dimanche de l'Avent (B), 6 décembre 2020)
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