mardi 10 novembre 2020
On avait des devoirs à faire, des leçons à apprendre par cœur alors que nous revenions de l'école primaire. Cauchemars pour les uns, un débarras facile pour d'autres et pour tous et tous, la joie d'avoir fini pour pouvoir aller jouer.
Jésus nous rappelle et sa condition de serviteur et la nôtre aussi. Il y a des actions, des gestes, des attitudes qui sont celles du Royaume, il faut les exécuter, comme le soldat respecte son ordre de mission. Faut-il attendre une récompense pour cela ? "Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ?" La récompense est celle du devoir bien fait, accompli, terminé. Toute une valeur qui semble s'évanouir de nos jours… trop d'éducation est faite avec du marchandage ! La joie du devoir accompli, comme lorsqu'on finissait nos devoirs… la joie d'un travail bien fait comme l'ouvrier qui contemple le meuble terminé, la fierté de l'œuvre réalisée comme l'architecte qui contemple le pont Samuel-de-Champlain ! "De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes de simples serviteurs : NOUS N’AVONS FAIT QUE NOTRE DEVOIR”.
Quand je vis l'Évangile dans mes gestes quotidiens, quand mes actes sont conformes aux valeurs de mon éducation chrétienne, quand mon intérieur cherche à accueillir Jésus qui devient alors mon "âme", quand je prie avec foi… répétons-nous à chaque fois NOUS N'AVONS FAIT QUE NOTRE DEVOIR.
(Lire le texte en Lc 17, 7-10 ou aller à https://www.aelf.org/, 10 novembre 2020)
fin article - 882 affichages depuis le 10 Nov 2020