UNE CROIX GLORIEUSE

mercredi 14 septembre 2011

 

Faudrait être fou pour honorer un instrument de supplice, comme si on glorifiait la potence ou la guillotine ! Mais la foi chrétienne nous fait honorer aujourd'hui la croix, une croix glorieuse, non pas à cause de ce qu'elle est mais plutôt à cause de QUI elle a porté.

Plusieurs saints ont eu une dévotion à la croix et l'ont intégrée dans leur démarche spirituelle vers la perfection. Pensons à Montfort qui chante les vertus de la croix, qui annonce même "Pas de croix, quelle croix" ! Les croyants y trouvent des éléments de salut et ils s'attachent à voir Jésus, leur Rédempteur et Sauveur qui souffrent pour eux et leurs péchés. Déjà dans l'Ancien Testament, le serpent d'airain préfigurait le Messie : "Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d'un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le regardent, et ils vivront." En regardant Jésus en croix, nous marchons vers notre salut. Rappelons-nous aussi, qu'au pied de cette croix, Marie vivait avec son Fils, la douleur et les souffrances de ce supplice. Marie, notre mère, sa mère était là. Elle est toujours là pour nous aider à porter nos croix, à les vivre, à les rendre glorieuses.

(Lire les textes à http://www.aelf.org/office-messe, 14 septembre 2011)

JE PRIE en relisant quelques strophes de Montfort

I3. Avec moi, quelqu'un veut-il vivre ?

Dit Jésus Christ à haute voix.

Quelqu'un veut-il partout me suivre ?

Qu'il prenne et porte donc sa croix.

Avec ma croix je marche en tête,

Je veux qu'on souffre comme moi,

Sans qu'on se plaigne ou l'on s'arrête

Pour regarder derrière soi.

2I. J'ai des croix d'un très grand mérite,

Ce sont des croix de favoris,

Tous les plus grands saints de ma suite

Ont eu des croix d'un plus grand prix.

J'ai tout fait souffrir à ma mère,

J'ai percé son cœur de douleur,

Parce qu'elle m'était très chère

Et le tendre objet de mon cœur. (Cantique 11)





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