samedi 27 juin 2020
En lisant cet évangile d'aujourd'hui, j'ai compris pourquoi le Pape François nous demandait d'aller aux périphéries. En effet Jésus est attiré par celles-ci ou disons-le autrement, ce sont les périphéries qui viennent à lui.
Hier nous avons médité cette purification du lépreux, une personne exclue de la vie sociale, religieuse. Aujourd'hui c'est un centurion de l'armée romaine qui vient le rencontrer pour un serviteur malade : "Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement." L'armée d'occupation, même pas son fils c'est son serviteur…vraiment à la périphérie de la foi juive et de la vie sociale du temps. De cette rencontre sortira cette prière que nous redisons : "Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri." Jésus s'attardera aussi à la belle-mère de Simon puis repartira vers les autres gens : "Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit."
Ce que je veux prier en ce jour ce sont deux choses : pour voir Jésus, je dois être en périphérie, il me trouvera alors… et je n'en suis pas digne ; deuxièmement, mon apostolat, comme celui de Jésus, doit se faire en périphérie.
(Lire le texte en Mt 8, 5-17 ou aller à https://www.aelf.org/, 27 juin 2020)fin article - 988 affichages depuis le 27 Jun 2020