VIVRE

vendredi 1er mai 2020

Cette 2e fête des travailleurs nous rappelle la dignité rattachée à cette fonction pour toute personne humaine. On ne peut pas gagner sa vie sans travail. Et les chômeurs ? et les assistés sociaux ? et tous les autres désœuvrés ?

Dans la lecture suivie de l'évangile de Jean sur le Pain de Vie, Jésus nous dit aujourd'hui qu'il faut manger pour vivre. Le travail est ce qui permet de vivre, de gagner son pain, comme on dit familièrement. Jésus nous le dit aussi : "En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui." Il y a une action à poser ; manger, boire… cela ne se fait pas tout seul sauf si on est alimenté artificiellement… le jeune bébé doit téter, le bambin apprend à manger avec les ustensiles, l'adulte choisit ses mets… La suite de l'apaisement de la faim, c'est la vie : "et moi, je demeure en lui." VIVRE ! Cette vie de Jésus en moi, elle provient du Père qui a envoyé son Fils : "De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi." Toutes et tous, nous le savons d'expérience, la faim ça s'apaise un moment mais elle revient, car la vie continue… VIVRE c'est chercher à se rassasier. Le pain, la nourriture que Jésus nous sert est pour une vie sans fin : "celui qui mange ce pain vivra éternellement."

Cette fête des travailleurs, cette fête du travail, nous conduit à Jésus Pain de vie, le pain qui fait VIVRE. Quelle est ma faim de Jésus, de son Pain, de sa vie ?

(Lire le texte en Jn 6, 52-59 ou aller à https://www.aelf.org/, 1er mai 2020)



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