mardi 28 avril 2020
Selon la ponctuation la même expression prend des colorations bien différentes. Ce dont nous parle Jésus, en ce jour, mérite les deux ponctuations.
La foule lui dit : "Quel signe vas-tu accompli pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?" Les signes ça authentifie souvent les propos, les énoncés. Un signe, c'est visible. Et ces bons Hébreux se rappellent le signe de la manne au désert, "le pain venu du ciel". Mais Jésus leur parle d'un autre signe, d'un autre pain : "Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde." On aurait dû entendre alors, d'une seule voix, les Hébreux s'exclamer : QUEL SIGNE ! Et Jésus poursuit : "Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif." Et c'est à mon tour de dire : QUEL SIGNE !
Jésus me donne sa vie, son pain. Un geste (aller vers lui) qui rassasie toute faim, une foi qui étanche toute soif. Voilà le signe : aller vers Jésus, croire en Jésus. Facile à écrire même en ce 21e siècle mais combien plus difficile à vivre. QUEL SIGNE ? QUEL SIGNE !
(Lire le texte en Jn 6, 30-35 ou aller à https://www.aelf.org/, 28 avril 2020)
fin article - 1146 affichages depuis le 28 Apr 2020