AUTANT QU'ILS EN VOULAIENT

vendredi 24 avril 2020

Non ce n'est pas une chanson folklorique à laquelle nous devons répondre mais c'est bien un rappel d'un miracle important dans la vie de Jésus que cet évangile nous raconte. On pourrait y prier beaucoup d'éléments parmi lesquels ce magnétisme que Jésus exerçait, (Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes…) surtout cette attention aux malades (qu’il accomplissait sur les malades)… pour nous qui vivons cette pandémie, sa présence est à retrouver, à faire vivre. Et puis, il y a aussi cette soif d'écouter sa parole (Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.), de vivre avec lui. Ses apôtres l'entourent et il les consulte : "Où pourrions- nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ?  Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire." On trouve un jeune garçon qui a bien peu mais de ce peu, de ce rien, arrivera une nourriture abondante : "Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, AUTANT QU’ILS EN VOULAIENT." Et ce sont encore les apôtres qui ramassent les restes : "Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture."

Cette présence de Jésus, elle m'accompagne aussi ; il m'apporte le pain pour ma faim, il me dit ses paroles pour calmer mon impatience, il m'enseigne comment diriger la foule dans l'abondance des biens qu'il fournit, il a besoin de mes bras, de mon cœur, de mon intelligence… Où suis-je ?

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