LAISSER FAIRE

lundi 6 avril 2020

L'apprentissage, dans la vie humaine, intellectuelle, scientifique, passe souvent par des détours qui semblent du LAISSER FAIRE. Le bébé qui apprend à marcher, le jeune qui utilise l'ordinateur, le cellulaire pour la première fois, le chercheur qui scrute les fioles de son labo, ils vivent le LAISSER FAIRE.

Jésus est chez Lazare, son ami qu'il a ramené à la vie. Ses deux sœurs, Marthe et Marie, le reçoivent dans leur chez-soi. Marie exprime sa joie : "Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum." On le sait, la section parfumerie des grandes surfaces, des pharmacies, voit de gros chiffres pour des petits flacons. Marie n'a pas regardé à la dépense car elle veut dire son amour pour Jésus. Judas, l'Iscariote, se questionne et mérite cette remarque de Jésus : "LAISSE-LA OBSERVER cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours." Cette odeur, cette perte d'argent pour quelques-uns, c'est le signe de ce qui arrivera à la mort de Jésus.

Si dans ma vie, je dois aussi LAISSER FAIRE, que ce soit toujours en vue de mieux accueillir Jésus, de le reconnaître dans ceux et celles qui m'accompagnent. Ce LAISSER FAIRE, cette perte de temps, ce don plein d'humanisme, ces mots prononcés comme ça, ce geste posé sans réfléchir, ce sera l'occasion de voir Jésus.

(Lire le texte en Jn 12, 1-11 ou aller à https://www.aelf.org/, 6 avril 2020)





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