jeudi 2 avril 2020
Vivre avec certaines personnes, confinées toutes les deux ou dans un groupe, prend souvent beaucoup de patience. Quand on vit à côté d'une sainte personne on disait que c'était impossible. À cause du reproche constant sur notre agissement ? à cause de ses propos silencieux ? à cause des rappels à une vie plus droite ?
À la lecture de l'évangile de ce jour, on arrive bêtement à se dire que ce n'était pas PAS FACILE DE VIVRE AVEC CE JÉSUS. Jésus parle avec les chefs à qui il a dit que si un individu accepte ses paroles il ne verra jamais la mort ; les chefs lui répondent: "Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort." On devait se dire qu'il avait la tête enflée, qu'il divaguait, qu'il… mais la Parole de Vie c'est vrai pour les anciens Patriarches, c'est vrai pour les Juifs d'alors, c'est vrai pour nous aussi. Jésus rappelle sa mission divine, sa présence près de son Père mais les yeux de ses contemporains n'y voient guère !!! "Les Juifs lui dirent alors : Toi qui n’as pas encore cinquante ans, tu as vu Abraham ! Jésus leur répondit : Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS."
Quand je vis avec Jésus, quand je mets sa parole dans mes gestes, dans mon cœur, on pensera que moi aussi je suis dérangéE… Abraham, Jésus, les Apôtres, l'Église, toi, moi… nous sommes des fidèles de la parole du Père… nous avons la vie.
(Lire le texte en Jn 8, 51-59 ou aller à https://www.aelf.org/, 2 avril 2020)
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