JAMAIS UN HOMME N'A PARLÉ COMME CET HOMME

samedi 28 mars 2020

Les Chefs voulaient à tout prix tuer Jésus, le faire taire, s'en débarrasser car ses enseignements contrariaient les leurs et la foule le suivaient. "Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits !" Prendre le parti de Jésus c'est s'exposer au ridicule, à la méfiance, à la haine. Pourtant c'est la seule démarche sensée, c'est la seule voie de salut et Nicodème le dira à ces puissants chefs religieux : "Notre Loi permet-elle de juger un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ?" Et nous ? nous qui savons ce qu'il a dit, ce qu'il a fait ? Quelle est notre foi ? Sommes-nous encore, comme les chefs du temps de Jésus à discuter des lieux de naissance ? des cartes stellaires ? des influences astrales ? Jésus, c'est Jésus  homme-Dieu, présent dans nos souffrances, dans nos joies, dans nos maladies, dans notre corps resplendissant de vie. Quand on suit le Pape et les évêques, en ces temps de pandémie, ils nous parlent de ce Jésus, notre Frère, il regarde notre peine, notre douleur, notre peur, notre anxiété, notre confinement. Avec le Pape François, JÉSUS a béni son peuple hier en regardant une place Saint-Pierre vide ; Jésus a vu le cœur unanime chez les fidèles de toute confession, et comme à Cana, il a prié Marie, sa mère, elle "Salut du peuple romain", et il a dit : "Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions…"

(Lire le texte de l'évangile du jour en Jn 7, 40-53 ou aller à https://www.aelf.org/, 28 mars 2020)





fin article - 1090 affichages depuis le 28 Mar 2020