IL FALLAIT FESTOYER

samedi 14 mars 2020

Qui de nous ne se rappelle pas cette longue parabole du fils prodigue ? Qui de nous n'a pas déjà condamné cet enfant rebelle, qui ose demander sa "part d'héritage" du vivant de son papa ? Qui de nous n'a pas osé se comparer à ce fils ? Où faut-il porter notre attention dans ce texte : le fils, le frère, le papa, le pardon, le retour, la vie d'aisance ?

La leçon de miséricorde du père est celle qui rapproche le plus les humains. ChacunE s'émeut, vibre à la lecture de l'attente du père : "Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers." Et c'est la fête, à la grande surprise, à la grande honte de l'autre frère : "Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Mais toute la joie du père ne saurait être rabaissée par cette jalousie : "Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie."

J'ai lu cela bien des fois, je l'ai vécu aussi dans mes allers retours vers le Père, je le vis encore… Avec toute la famille humaine qui retrouve la miséricorde du Père, je me dis : IL FAUT FESTOYER !

(Lire le texte en Lc 15, 1-3.11-32 ou aller à https://www.aelf.org, 14 mars 2020)



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