TUONS-LE

vendredi 13 mars 2020

La prospérité d'une personne suscite souvent de la jalousie de la part des voisins… une jalousie non fondée d'ailleurs car ces personnes ont besoin de la bonne gestion de l'autre.

Il y avait un propriétaire d'un immense terrain, nous dit Jésus : "Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde." Il confie son exploitation à des gérants. Ceux-ci voient bien que cela rapporte gros et ils veulent partager les bénéfices. Alors que le proprio envoie des personnes pour ramasser les profits, ils ne laissent guère de chance aux envoyés : "Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon." De guerre lasse, "il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais c'est pire : "TUONS-LE" se dirent-ils. Comment ne pas faire le passage avec Jésus, l'envoyé du Père…et qu'est-ce que moi je fais de ce Jésus, mon frère ? Il vient me parler du Père, il vient voir le domaine de ce Père, Créateur du monde, afin de lui rapporter les fruits. Rien ! avec les vignerons, je me suis joins aux autres et je dis : "TUONS-LE.

Devant mon frère, ma sœur qui souffrent dans leur dignité humaine, devant la nature que l'humain gaspille, devant les inégalités sociales que je vois et encourage, je me cache et je fuis… je laisse monter en moi cette phrase homicide : "TUONS-LE."

(Lire le texte en Mt 21, 33-43,45-46 ou aller à https://www.aelf.org, 13 mars 2020)

 





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