mercredi 4 mars 2020
Notre monde très visuel, notre civilisation de l'image semble avoir oublié le message à décoder qui se cache derrière tout ce qui excite notre vision. On voit, on regarde et trop rarement on sait interpréter.
Voilà que Jésus en parle devant l'incroyance de ses contemporains : ils attendaient un signe très clair, un signe facile à interpréter, un signe "signifiant" : "elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas." Lui, on le connaissait à cause de la lecture des prophètes. Jonas que les habitants de Ninive avaient écouté. Et Jésus va plus loin en parlant de la reine de Saba, une païenne qui "elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon". Ces démarches vers la vérité, vers le salut voilà ce que veut nous dire Jésus : "en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas." Le signe est là, bien vivant parmi nous, en chair et en os, et nous ne le voyons pas encore… nous sommes cette GÉNÉRATION QUI CHERCHE UN SIGNE et le signe il est là, c'est Jésus.
Je prie pour savoir lire les signes dont Jésus jalonne ma vie, des signes qui me disent d'aller le voir, le rencontrer, de revenir vers lui… surtout en ce temps de Carême.
(Lire le texte en Lc 11, 29-32 ou aller à https://www.aelf.org, 4 mars 2020)
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