LA CULTURE DU MERCI

mercredi 13 novembre 2019

Dans une émission que je regarde à la télé, l'animateur souhaite bonne chance aux participants. Je suis étonné de voir combien peu disent MERCI à ce souhait. Dans une semaine de 10 participants, je me rends difficilement à la moitié qui disent MERCI. On devrait réapprendre la CULTURE DU MERCI. L'autre jour, au parcours de catéchèse une dame remettait un jus et quelques biscuits aux enfants. Quand elle ne recevait pas le MERCI, elle le demandait… "qu'est-ce qu'on dit ?"

Jésus guérit 10 lépreux "dans une région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : Jésus, maître, prends pitié de nous". C'est normal de demander la guérison de cette maladie qui les tenait à l'écart de tout et surtout des personnes. Jésus leur dit d'aller se monter aux prêtres qui eux jugeaient de la guérison. Ils s'en vont et "En cours de route, ils furent purifiés". Un seul revient, avant même d'aller aux prêtres, pour dire MERCI, 10% seulement !!! Leur foi est récompensée, mais un seul dira MERCI à Jésus.

Je loue cette personne guérie de son isolement corporel, de son isolement social, de son isolement intérieur. Et si dans ma CULTURE DU MERCI, cela me guérissait aussi de mon égoïsme, de mon péché, de mes impuretés. Aujourd'hui, je renouvelle, je continue ma CULTURE DU MERCI.

(Lire le texte en Lc 17, 11-19 ou aller à https://www.aelf.org, 13 novembre 2019)



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