jeudi 11 avril 2019
Quand on lit la Bible, il y a une expression qui est le blasphème suprême. Une personne humaine ne peut pas se dire égale à Dieu, dire "JE SUIS". Ces deux mots expriment qu'il y a une éternité de vie possédée par celui qui parle… cela est réservé à DIEU.
Moïse qui doit donner un signe de sa mission au Sinaï dira au peuple : Celui qui m'a envoyé c'est JE SUIS, indiquant ainsi que c'est Dieu qui l'envoie. Ici, dans l'évangile de ce jour, les Juifs sont bousculés, dans leur foi : "Maintenant nous savons bien que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et toi, tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne connaîtra jamais la mort." La Parole entendue, la Parole vécue, la Parole pratiquée, partagée n'a jamais préservé de la mort, disent-ils ! Jésus dit le contraire car il est avec son Père, il est le VERBE, la Parole (cf. Jean 1). Il vit avec son Père, il le connaît, c'est son Père qui le glorifie, qui le fait grandir comme homme… Il invoque alors un grand patriarche de l'histoire religieuse du peuple hébreu, ABRAHAM. Il est leur Père dans la foi, il est celui qui a mis au monde ce peuple de croyants dont nous sommes encore aujourd'hui, un peuple aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer… "Amen, amen, je vous le dis : avant qu’Abraham fût, moi, JE SUIS."
Dans la lignée de ce peuple, je cherche à trouver Jésus dans mes actions de ce jour, je veux continuer sa mission, je lui demande de vivre encore et toujours en moi pour me conduire vers JE SUIS.
(Lire le texte en Jn 8, 51-59 ou aller à https://www.aelf.org, 11 avril 2019)
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