dimanche 10 juillet 2011
Moi, je suis un gars de la ville ! Mes contacts avec la senteur du fumier, avec l'odeur des porcs, avec les grands champs, les immenses récoltes, ça remonte à mes 11 ans quand je suis allé pensionnaire en dehors de la ville. Les comparaisons évangéliques sur les graines de semence, les bêtes des champs, je n'y ai pas compris grand-chose. Et encore aujourd'hui, je n'ai pas le pouce vert ! La parabole du semeur présentée ce matin est pour moi de la bonne mathématique, 30, 40, 60, 100 pour un, ça je comprends ! Pourtant le message porte aussi sur le type de terrain où tombe la semence et Jésus se plaint de l'étroitesse de la compréhension : "Si je leur parle en paraboles, c'est parce qu'ils regardent sans regarder, qu'ils écoutent sans écouter et sans comprendre. Ainsi s'accomplit pour eux la prophétie d'Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s'est alourdi : ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n'entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu'ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris !" Dieu même ajoutera dans le texte d'Isaïe : "ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission."
(Je prends le temps de relire les textes dans http://www.aelf.org/office-messe, 10 juillet 2011)
JE PRIE
Seigneur, quand j'entendrai ta parole, donne-moi d'écouter.
Seigneur, quand je lirai ton message, ouvre mes yeux.
Seigneur, après avoir lu et entendu, fais que je m'efforce de faire silence pour comprendre ce que tu attends de moi.
Seigneur, viens me guérir !
Seigneur, montre-moi comment bien accueillir ta parole.
Seigneur, que je sois accotement routier ou sol plein de roches ; que je sois bosquet de ronces ou bonne terre, fais grandir en moi la semence de ta parole. Change mon cœur.
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