MA MÈRE, MES FRÈRES

mardi 23 janvier 2018

Ce récit évangélique m'a toujours posé question. La famille, chez nous, était une valeur importante ; les frères, la sœur, les parents, les oncles, les tantes, les cousins et les cousines… et maintenant, neveux et nièces, petits-neveux et petites-nièces… on est tissé serré.

Jésus semble laisser cela de côté et nier ses liens familiaux. En fait cela se lie bien avec un autre passage où il dira que celui-celle qui préfère sa famille au Royaume, à lui, Jésus, n'est pas digne de lui. Le message, c'est qu'il faut mettre ses valeurs dans ce qui est le plus important. On se fait souvent des échelles d'actions à faire dans une journée et on leur attribue un certain ordre. C'est la même chose dans le cheminement vers Dieu, vers Jésus. Le numéro 1, ce sera toujours eux… ou comme le dira Jésus : "Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère." Avant de parler, Jésus a bien regardé autour de lui : "Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui," Voilà ce que je dois faire aussi. Prendre le temps de regarder, de mesurer le travail à faire, prendre le temps d'évaluer l'échelle que j'utiliserai.

Fort-e de cette aide, je pourrai, moi aussi mettre tous mes efforts à suivre Jésus, à faire la volonté du Père.

(Lire le texte en Mc 3, 31-35 ou aller à http://www.aelf.org, 23 janvier 2018)



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