LA VIGNE DU SEIGNEUR

dimanche 8 octobre 2017

Déjà c'est la 2e semaine qu'on nous parle de vigne et nous qui sommes plus habitués aux vergers de fruits, les pommes, les poires, les prunes, aux champs de citrouilles ! Et c'est le long congé de l'Action de grâces !

Isaïe nous parle de Dieu qui a planté une vigne, sa vigne, comme le père de l'Évangile de ce jour. Il fait tout pour la rendre fertile, généreuse de ses grappes de raisin : "Il en retourna la terre, en retira les pierres, pour y mettre un plant de qualité. Au milieu, il bâtit une tour de garde et creusa aussi un pressoir. Il en attendait de beaux raisins." Mais, même une bonne éducation peut ne pas produire un être parfait. "J’attendais de beaux raisins, pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ?" Déception de l'homme propriétaire, déception de Dieu face à cet homme qui choisit le mal : "Le plant qu’il chérissait, ce sont les hommes de Juda. Il en attendait le droit, et voici le crime ; il en attendait la justice, et voici les cris." Le récit de l'évangile du jour est quasiment identique ; malgré tous les serviteurs et autres envoyés pour ramasser les fruits de sa vigne, le propriétaire n'a que des déceptions. Qui plus est, quand il enverra son fils, les ouvriers le tueront.

Dieu m'aime. Je suis son plant de vigne, je dois porter du fruit car il fait tout pour ma réalisation, ma bonification. Il m'aime comme un propriétaire aime tous ses plants de vigne… Il a envoyé son propre Fils, Jésus, pour m'aider à porter du fruit.

(Lire les textes en Is 5, 1-7 ; évangile en Mt 21, 33-43 ou aller à http://www.aelf.org, 27e dimanche du T.O., année A, 8 octobre 2017)





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