dimanche 15 mai 2011
Certaines images bibliques parlent davantage à des populations rurales. Ces mêmes images conviennent aussi davantage à certaines nations. Disons que l'automatisation, l'informatisation de nos fermes d'élevage sont loin des figures employées par Jésus. Faudrait-il alors supprimer ces passages de l'Évangile ou ne plus y réfléchir ? Le message est toujours là et demande à vivre en nous.
"Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis." L'adage populaire dit : "Grégaire comme un mouton." Dans ce cas, je veux bien devenir grégaire et suivre le troupeau qui me conduira à la porte des brebis, car "Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. (…) Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance." L'image du berger dont on nous parle aujourd'hui peut nous faire sourire en coin, mais elle est riche de recherche et de passion, d'adhésion, de filiation, de vie sans fin.
(Lire Jn 10, 1-10 ou dans http://www.aelf.org/office-messe, 15 mai 2011)
JE PRIE
Seigneur Jésus, il m'arrive de me fondre dans le groupe pour cacher ma peur des responsabilités, ma honte, mes hésitations, enseigne-moi à guider les autres vers toi.
Seigneur Jésus, tu es la porte vers laquelle je me dirige et par laquelle je dois passer pour aller au Père, donne-moi de te trouver et de te trouver encore, de te chercher pour te retrouver encore et encore.
Seigneur Jésus, en passant par toi, on trouve la vraie liberté, fais-moi partager cette joie avec ceux qui ont des doutes sur toi.
Seigneur Jésus, le pâturage est un lieu de repos, de calme, de quiétude, fais que je te trouve pour mettre la paix en moi.
Seigneur Jésus, bon berger, rapproche de toi tous les responsables, de quelque niveau qu'ils soient, afin qu'ils apprennent à bien guider ceux qu'ils dirigent.
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