MOÏSE

mercredi 16 août 2017

Toute vie doit finir, nous dit le proverbe ; toute bonne chose a une fin, dit un autre. Ainsi pour Moïse.

Dieu est bon malgré tout : il avait choisi Moïse, il l'avait préparé pour sauver son peuple et le purifier dans le désert. Lui, Dieu, savait combien Moïse devait aussi se laisser transformer pour servir le chef de l'Alliance et obéir à ses demandes. On sait aussi que Moïse avait, quelquefois, fait à sa tête, et Dieu lui avait dit : "Ce pays que tu vois, j’ai juré à Abraham, à Isaac et à Jacob de le donner à leur descendance. Je te le fais voir, mais tu n’y entreras pas." Les rites funèbres ont été accomplis et "aujourd’hui encore personne ne sait où se trouve son tombeau". C'était un grand homme, une puissance mondiale à lui seul, un phénomène : "Moïse avait cent vingt ans quand il mourut ; sa vue n’avait pas baissé, sa vitalité n’avait pas diminué." Remplacé par Josué, le peuple continuera sa route vers la Terre Promise.

Une personne comme Moïse "Il ne s’[en] est plus levé en Israël (…), lui que le Seigneur rencontrait face à face". Grâce à sa disponibilité, à son écoute de Dieu, une écoute très intime, "Avec quelle main puissante, quel pouvoir redoutable, Moïse avait agi aux yeux de tout Israël", Moïse était devenu une légende. Je retiens de ce passage qu'on ne fait rien de grand si on ne hasarde pas quelque chose pour Dieu.

(Lire le texte en Dt 34, 1-12 ou aller à http://www.aelf.org, 16 août 2017)



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