jeudi 20 avril 2017
Une des premières questions posées à une personne rencontrée c'est "comment t'appelles-tu ?" et la réponse établit un lien entre les deux individus. Si les gens oublient le nom de l'autre, ils parleront de "Chose", de "Machin", "d'un-e tel-le", de "quelqu'un-e"… prouvant que le lien d'intimité est bien ténu.
Moïse reçoit une mission de Dieu : faire sortir le peuple hébreu de l'Égypte. Il devra prouver, devant les personnes et devant le Pharaon, qu'il a un mandat venant de Dieu. La façon que Dieu choisit est celle qui donnera encore plus de certitude car ni Moïse, ni personne du peuple ne peut prononcer le nom de Dieu. "Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS", voilà la façon de nommer Dieu : JE-SUIS. Dieu explicitera ce nom en ajoutant : "Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est LE SEIGNEUR, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob.” Là, on ne peut plus se mêler ! Il a dit les mots mêmes de l'Alliance contractée avec les Patriarches d'Israël. On ne peut plus commettre d'erreur sur la personne ! Va pour le peuple hébreu, mais le Pharaon lui ? "Aussi j’étendrai la main, je frapperai l’Égypte par toutes sortes de prodiges que j’accomplirai au milieu d’elle. Après cela, il vous permettra de partir".
Dieu qui m'accompagne avec son Fils Jésus m'apprend son nom chaque jour ; avec lui j'échange mon nom et je fais meilleure connaissance… comme le font deux personnes qui se rencontrent.
(Lire le texte en Ex 3, 13-20 ou aller à http://www.aelf.org, 20 juillet 2017)
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