OBÉIR

jeudi 5 mai 2011

À l'ère de l'enfant-roi, au moment où on nous serine les oreilles avec des méthodes d'épanouissement total et personnel, avec des slogans qui prônent l'idéalisation de la personnalité, on se demande encore s'il faut OBÉIR. Un peu comme si ce mot était devenu péjoratif et provoquait une régression de l'individualité. Ne pas OBÉIR, c'est se couper de la société, c'est devenir un danger public quand on conduit sa voiture sur les routes. Les apôtres avaient portant reçu l'ordre de ne plus prêcher dans le Temple mais, ils ont passé outre à cet interdit en disant : "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes." Ils ont ensuite ajouté : "Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l'Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent." Voilà pourquoi ils peuvent répondre au clergé du Temple. Deux conditions pour parler et ne pas obéir : être témoin de quelque chose, avoir reçu mission de l'Esprit Saint.

(Lire les textes du jour à http://www.aelf.org/office-messe, 5 mai 2011)

JE PRIE

Tu nous appelles, Seigneur, à donner à notre monde un goût de vie intense, en étant sel de la terre.

BÉNI SOIS-TU.

Tu nous appelles, Seigneur, à rayonner de ta vérité au cœur de nos faits et gestes, en étant lumière du monde.

BÉNI SOIS-TU.

Tu nous appelles, Seigneur, à te rendre témoignage en laissant transparaître le feu qui nous consume, en étant les témoins de ton amour.

BÉNI SOIS-TU.

(tiré de La préparation pénitentielle avant l'Eucharistie, no 349, Gilles Lindsay, f.s.g., ptre)





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