AVEUGLE

mardi 6 juin 2017

Un repos bienfaisant pour Tobith mais qui tourne au drame quand de la fiente d'oiseau lui tombe dessus les yeux. "Et je finis par devenir complètement aveugle : je restai privé de la vue durant quatre ans". Voir, regarder, admirer, contempler… oh qu'on est chanceux-se quand on a ses yeux en pleine forme ! Et tous-toutes ces aveugles, ces demi-voyant-e-s comment peuvent-ils profiter de la vie ? Simple résignation ou activité sociale valorisante tout de même. Je connaissais quelqu'un qui a mis sur téléphone "Aveugle à l'écoute", c'était sa façon de rester actif dans sa cécité… La femme de Tobith se met à travailler et on la paie. Parfois on lui donne un cadeau, ici un chevreau : "Mais c’est un cadeau qu’on m’a donné en plus de mon salaire !" Vision intérieure d'aveugle, 6e sens ? Tobit lui dit de le rendre car : "nous ne sommes pas autorisés à manger quoi que ce soit de volé !" Le récit se termine sous les remarques acerbes de son épouse : "Qu’en est-il donc de tes aumônes ? Qu’en est-il de tes bonnes œuvres ? On voit bien maintenant ce qu’elles signifient !"

Je fais du bien, j'aide les autres, je donne en aumônes, je me porte bénévole…mais je ne suis pas aveugle car j'entends bien et je vois bien les remarques des autres, les sourires en coin, les moqueries… Seigneur, apprends-moi à te voir, toi le seul Dieu !

(Lire le texte en Tb 2, 9-14 ou aller à http://www.aelf.org, 6 juin 2017)





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